Loïc Le Bellec après sa place de 4 à La Route Bretonne

Article à l'origine de celui paru le 3 mars 2005 sur www.véloreportage.com

Loïc Le Bellec, portrait du coureur de l’USG.

Age : 25 ans Taille : 1m79 Poids : 69 Kg

Style de coureur : « Galérien-puncheur »

Débuts dans le vélo : 19 ans (2 mois : Loïc terminait ses engagements en tant que licencié dans un club de football) ; débuts “sérieux” à 20 ans.

Premiers résultats : 3^ème de sa première course, passé national dès sa deuxième saison. 3^ème de sa première course nationale (en tant que régional) derrière Stéphane Simon et devant Rodolphe Henry (à Plouvien en circuit en 99).

Parcours cycliste en bref : Premier club, l’AC Goven, près de la ville de ses parents (Guichen, en banlieue rennaise). Pour passer national, il gagne ses 4 courses. Après un an passé en national sous ces mêmes couleurs et celles du Pôle Espoirs de St Brieuc, il est accueilli à l’ASPTT de Rennes. Une première année mitigée, puis une seconde année noircie par une fracture du scaphoïde lors de sa première course ne freineront que ses résultats, pas son appétit. Il participe lors de ses premières années en national à la Ronde du Soulor-Aubisque, le Tour des Aravis, La Ronde de l’Isard, le Tour de Liège. Loïc ne sait pas dire non !

« Depuis que je suis à La Gacilly (soit pour sa deuxième année), Dominique (Méaudre, Directeur Sportif du club) essaie de me freiner au maximum. Il n’a pas la tâche facile, car c’est vraiment sur les galères que je me fais plaisir, un peu moins sur beaucoup de courses en circuit, même si elles sont quand même souvent intéressantes. »

C’est en 2004 qu’il arrive au club morbihannais, après notamment sa victoire sur le souvenir Yves Podeur à Plouvien. Il avait déjà failli signer à l’USG trois ans auparavant en quittant logiquement le modeste mais chaleureux club de Goven.

« J’y retrouvais quelques copains, mais surtout je connaissais bien quelques dirigeants avec qui le plaisir de se retrouver sous les mêmes couleurs était mutuel. J’ai gardé de bons contacts avec les coureurs de l’ASPTT, mais l’équipe avait beaucoup changé en trois ans, et on avait du mal à s’entendre sur les courses d’un point de vue sportif. Je ne dis pas qu’à l’USG tout est parfait, mais le groupe, coureurs et dirigeants, semble vraiment attentif à travailler dans le sens du collectif. Avec ses moyens, l’ASPTT continue à faire du bon boulot en Ille-et-Vilaine, et je leur souhaite de continuer. Pour ce qui est de Goven, je continue à m’entraîner très régulièrement avec eux, et parfois conseille même un peu les gars avec un grand plaisir : la roue tourne ! J’entraîne quelques autres gars, quand ils accrochent une performance je suis encore plus heureux que si c’était moi qui l’avait faite. Ca m’arrive de courir avec certains d’entre eux et je peux donc les voir évoluer. C’est un véritable plaisir. »

Parcours non-sportif : C’est après le baccalauréat et lors de sa première année d’université en science de la vie (beaucoup de biologie), que Loïc attrape le virus du vélo. Cela le conduira à changer de voie l’année suivante en rejoignant le Pôle Espoirs de St Brieuc, pour choisir le cursus universitaire STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). En travaillant également en tant qu’éducateur sportif auprès de jeunes enfants en classe de maternelle, il devient très vite animateur scientifique au sein de l’association des Petits Débrouillards. Aujourd’hui, il termine un doctorat STAPS (en sociologie du sport), et donne des cours pour les étudiants de ce même cursus jusqu’en troisième année. Outre quelques cours de sociologie, Loïc encadre les étudiants dont la spécialité sportive est le cyclisme en troisième année. Quand on peut joindre l’utile à l’agréable…