Des nouvelles de Christophe, un mois après son arrêt

(Christophe Gillet, ici à Craon fin mars)

   Après un moins d’arrêt, certains coureurs, dirigeants et/ou sympathisants ont toujours des nouvelles de Christophe. Pourtant, nous avons souhaité une petite interview avec lui pour notre journal, histoire que ceux qui n’ont pas eu l’occasion de prendre de ses nouvelles dernièrement ou que ceux qui l’ont peu côtoyé, apprennent à le connaître.  
Christophe est quelqu’un au caractère bien trempé, droit et qui a le sens de l’honneur. Nous sommes tous fier de le compter parmi nous ! 

 
Cette saison, il a récolté de nombreuses places de mars à mai, que vous pouvez vous remémorer grâce aux rubriques concernées. Vous trouverez également très bientôt son portrait avec celui de quelques uns de ses camarades.

Interview :

-         Salut Christophe ! Alors, après ton arrêt de compétitions programmé il y a un peu plus d’un mois, quelles sont les nouvelles ?

   Les nouvelles sont bonnes. Je ne regrette pas cet arrêt qui me laisse le temps que je souhaitais pour aborder plus calmement mon mariage. La compétition ne me manque pas trop et d’ailleurs, je n’ai pas remis les pieds sur une course depuis le jour de ma dernière course.

-         Qu’est-ce qui te manque le plus, (si toutefois ça te manque un peu !) ? 

Transpirer un bon coup ! Rouler est pour moi l’excellent antidote pour décompresser. Alors, je m’efforce dès que j’en ai l’occasion pour enfourcher mon vélo, la plus part du temps seul pour me vider la tête. Ca marche bien dans l’ensemble. 

-         Raconte nous en quelques mots ton parcours cycliste jusqu’ici ?

   J’ai fait mes débuts au Vélo Club Anceniens en 1988 pour une 2^ème année de minime. J’ai tout de suite accroché car je pouvais m’exprimer à travers mon comportement. J’aimais rentrer dans la course, j’étais un gagneur et le vélo me procurait des sensations fortes. La route, était l’arène pour se défouler.

   La suite n’a pas les mêmes souvenirs car la compétition n’était pas celle que je croyais. J’ai quand même 16 années de licence sans regret sur mon parcours. 

-         Tes moins bons moments ? 

   Mon passage chez les toutes catégories (équivalent du plus haut niveau amateur). Un changement trop brutal de mentalité au sein des coursiers. Je ne partageais pas du tout les mêmes intérêts que la grande majorité du peloton. Et très vite, je me suis aperçu que c’était moi qui n’étais pas à ma place. Les affaires de dopage de 1998 m’ont soulagé car c’était « NO limite ». Le gamin naïf que j’étais pensait que tout le monde était capable de pédaler avec ses tripes !

-         Les meilleurs ? 

   Les courses à étapes avec les coursiers du V.C.A. Du plaisir à l’état pur basé sur des pratiques très naturelles. Une bande de copains et des dirigeants très sympa, un peu la belle époque que je regrette pour les jeunes d’aujourd’hui.

   Côté performance, mon double titre de champion départemental Junior et Espoir en Loire Atlantique. En plus devant des potes !

-         Depuis combien de temps es-tu licencié à l’USG ? Comment es-tu arrivé au sein du club ?

   2002 avec une reprise en série départementale après deux années d’arrêt. Je suis arrivé seul avec mes grands sabots. Je voulais reprendre dans un club ou il y avait du potentiel pour faire de belles courses en équipe. Je ne me suis pas trompé et puis, j’avais eu l’occasion de courir avec certains membres de l’USG lorsque j’étais licencié au VCA de mes débuts. Un regret tout de même, qu’il n’y ait pas de relève derrière à l’USG, mais beaucoup de clubs connaissent ce problème.

-         Tes occupations ont-elles beaucoup changé depuis ton arrêt ?

   Oui et non ! Je vis plus et je m’autorise les plaisirs que les coursiers n’ont pas le droit. Je respire et j’aborde les journées plus tranquillement. C’est provisoire car je n’exclue toujours pas une reprise de la compétition, sans prise de tête bien sûr !

-         En dehors du vélo, peux tu nous raconter quelles sont tes occupations habituelles ? 


Jouer et rire avec mon gamin, ça c’est bon ! J’aime aussi bricoler, sans oublier partager de bon moments avec mes amis. C’est vital chez moi. Et puis, je suis quelqu’un qui ne tient pas en place. En fait, je ne sais pas dire non dès qu’il y’a un challenge à relever, même si je peux alors passer pour quelqu’un de ridicule. Ca ne tue pas, la preuve…

-         Tes prochains projets ?

   Aucun, ça c’est un vrai problème. Reprendre le vélo, n’est pas un projet. On verra un peu plus tard pour les projets. Quoi que, pour la fin de l’année, partir en voyage avec ma femme là où elle le souhaite. Ca, ça serait vraiment cool.

-         Pour terminer, si tu souhaites faire passer un message ou saluer les licenciés et sympathisants du club, c’est à toi !

   Que les gars prennent du plaisir à faire ce sport. Qu’ils passent de bonnes vacances cet été.

   Et qu’ils gagnent en équipe l’Elan Gacilien, avec la manière. Là, je serais fier de dire que je suis passé dans cette équipe. Le club mérite cette gagne à la maison.

 

  A Bientôt, sur les bords des routes.

   Merci à toi Christophe ! Le message est passé… Et quoi qu’il advienne, les Gaciliens sauront mouiller leur maillot, cette année encore, comme tu sais si bien le faire…

(Christophe ici à droite, lors de sa dernière course en date, à Guichen le 15 mai, pour la victoire d'un Gacilien, Loïc Le Bellec en l'occurrence)

(A droite sur la photo lors de sa dernière course en date... On peut lire l'émotion sur son visage...)