Routier, Sprinteur ?

Ca commence mal. J’apprends la veille, à 19h, que le départ de Nozay est à 10H du mat ! Avec le décalage horaire cela fait 9h. 1h15 de route depuis Vannes, va falloir se lever à 6h…un dimanche. C’est l’heure ou je me couchais il y a encore un peu plus d’un mois. Deuxième mauvaise nouvelle : 200 engagés… en pass, chaud devant !

Nous ne sommes que 2 de La Gacilly avec Stéphane qui lui aussi retrouve son coup de pédale. Finalement, il y a 2 départs, 120 D1D2 et 80 D3D4. Je fais le pari d’une arrivée au sprint et je passe la moitié de la course en fin de paquet. Même si j’avance aussi vite qu’un fer à repasser dans cette exercice, cela me laisse le temps de me réveiller et cela à l’abri. Passer la mi course je remonte vite aux avant poste pour accompagner les attaques mais ce circuit ne permets pas de prendre le large, le peloton est encore bien garni. Bref, je parviens à me maintenir en tête du peloton jusqu’au dernier tour où je prends le vent mais j’évite les 4 ou 5 chutes. Le sprint est emmené dans la bosse, ça frotte, ça gueule, je gueule, j’ai les cuisses qui chauffent, je suis en cinquième position. Je veux virer 3è mais il est trop tard. A la sortie du virage, vent de face, je suis dans la roue du vainqueur, on remonte très vite les 3 premiers mais je ne parviens pas à le déborder. Il me manquera le coup de rein final d’un Fred Chesnais ou la puissance d’un Philippe Ricaud pour lancer le sprint et être le premier du club à lever les bras cette année. Tans pis, 2è c’est pas mal, vu la motivation du matin. Mais si personne ne se décide à en décrocher une, on va finir par faire une saison à la Poulidor! Il paraîtrait, selon des bruits de couloir, que cette année, le premier de l’USG qui gagne aurait une bouteille offerte au Chambord. Avis aux amateurs.

Pour ma part c’est la première fois que je fais un podium au mois de mars, je dois marcher au solaire.